Le terme « impédancemétrie » correspond à une technique de mesure de l’impédance dans un milieu non biologique et le terme « Bio » renvoie à la biologie, d’où l’appellation Bio-impédancemétrie.
La bio-impédancemétrie intervient dans l’étude des propriétés électriques spécifiques d’un milieu biologique.
BIA est l’acronyme de Bioelectrical Impedance Analysis qui est couramment employé pour désigner cette technique.
Quel est l’intérêt de la BIA ? vs d’autres techniques
La bio-impédancemétrie multifréquences est la seule à couvrir l’ensemble des compartiments corporels. Elle présente aussi l’avantage d’être une technique simple, non invasive, peu onéreuse et les résultats sont obtenus très rapidement.
Les autres techniques non invasives permettant d’évaluer l’équilibre corporel global d’une personne :
- La pince à plis cutanés n’évalue que la masse grasse et par déduction la masse non grasse. Elle peut être sujette à une certaine imprécision du fait même de la double épaisseur du pli de peau, de l’eau et autres tissus contenus dans le tissu gras, du choix des formules d’interprétation et des emplacements mesures des plis. L’expérience de l’examinateur est un facteur déterminant dans la fiabilité et la reproductibilité des résultats.
- L’hydrodensitométrie ou la pléthysmographie, comme la pince à plis cutanés, n’évaluent que la masse grasse et par déduction la masse non grasse. Les résultats peuvent être faussés par la quantité réelle d’air expiré avant la mesure.
- L’absorptiométrie biphotonique à rayons X (DXA) fait partie des techniques de référence, mais n’évalue que la masse grasse, la masse maigre et le contenu minéral osseux.