Comment choisir un impédancemètre Multi-fréquence ?
La résistance des tissus au passage du courant, varie en fonction du type de tissu et de la fréquence utilisée.
Les dispositifs les plus connus sont soit Mono-fréquence en général à 50 kHz, soit Bi-fréquence en général à 20 et 100 kHz, soit Multifréquence en général sur 3 à 6 fréquences dans une plage de 5 à 500 kHz.
- La fréquence à 50 kHz est une des fréquences les plus importantes, car c’est à 50 kHz que l’on obtient la valeur de l’Angle de phase. D’une part c’est à cette fréquence qu’il est le plus précis et d’autre part l’ensemble des études publiées qui servent de référence ont été réalisées à partir de dispositifs disposant d’une fréquence à 50 kHz.
- Les fréquences entre 50 et 500 kHz permettent de mesurer l’eau totale. Au-delà de 200 kHz on perd un peu de précision en répétabilité, c’est pourquoi, en général les dispositifs multifréquences utilisent des fréquences comprises entre 5 et 250 kHz.
- Les fréquences entre 1 et 5 kHz permettent de mesurer l’eau extra cellulaire car à ces fréquences le courant ne passe pas la barrière de la membrane cellulaire. Il faut aussi savoir que le courant passe difficilement la barrière cutanée en dessous de 5 kHz, c’est pourquoi la majorité des dispositifs de type multifréquence ont une plage de fréquence comprise entre 5 et 250 kHz.
- Les fréquences à 20 et 100 kHz sont des fréquences intermédiaires qui présentent un moindre intérêt, car la fréquence à 20 kHz est trop haute pour prétendre mesurer l’eau extra cellulaire et la fréquence à 100 kHz trop haute pour permettre d’obtenir un angle de phase de référence. Elles sont par contre utiles dans des dispositifs de type multifréquence pour réaliser une courbe de Cole-Cole* et analyser, plus précisément, la teneur des tissus traversés, sous réserve d’être associées à un fréquence basse (5 kHz et une fréquence haute (200 kHz).
Tous nos dispositifs sont Multifréquence
Ils permettent d’obtenir des informations plus avancées sur l’état de santé et de forme de la personne en prenant en compte non seulement la masse grasse et la masse non grasse, mais aussi un ensemble de données physiologiques comme l’eau intra et extracellulaire, l’IR (rapport d’impédances), le PhA (angle de phase), la masse cellulaire active, les protéines métaboliques, le contenu minéral osseux, la masse musculaire squelettique des membres… qui sont de véritables marqueurs physiologiques.