Prévention et dépistage

En 2021, seule la moitié des femmes ont participé au dépistage organisé du cancer du sein. Pourtant plus d’1 femme sur 8 est à risque d’avoir potentiellement le cancer du sein.

Plus vite le cancer est détecté plus il y a des chances d’être guérie plus facilement.
Détecté le plus tôt, le cancer du sein est guéri dans 90% des cas !

En parler, c’est prévenir pour agir vite.

Alors oui, aujourd’hui eBIODY soutient la lutte contre le cancer du sein.

Le cancer du sein est très fréquent en France. La prévention de cette lourde pathologie est un objectif majeur de santé publique. Il représente en effet la première cause de mortalité féminine avant 65 ans. Grâce à un dépistage à un stade de plus en plus précoce, le taux de mortalité lié à ce cancer diminue cependant chaque année. Toutefois, cette pathologie altère le métabolisme des hormones sexuelles, ce qui n’est pas sans conséquence sur la santé.

Les effets d’un déséquilibre énergétique

Afin d’accompagner l’organisme dans sa lutte contre les cellules cancéreuses et dans le maintien de ses cellules saines, il est conseillé d’adopter de bonnes habitudes alimentaires.

Une bonne hygiène alimentaire correspond à des apports énergétiques équilibrés par rapport aux dépenses, ainsi qu’à une alimentation variée et diversifiée. Sur le long terme, adopter de bons réflexes diététiques contribue au maintien d’un poids stable et d’un taux de masse grasse correcte.

A l’inverse, un déséquilibre énergétique, c’est-à-dire une alimentation trop riche en calories, en graisses, en féculents, ou trop pauvre en protéines, augmente le taux de masse grasse. Sur le long terme, un tel déséquilibre favorise le surpoids et l’obésité, et ce à tout âge de la vie. Un excès trop important de tissus adipeux sera le lieu de synthèse d’estrogène, un facteur de croissance des cellules tumorales. Plus particulièrement à la ménopause, le corps est davantage prédisposé au stockage de la masse grasse.

Pendant la puberté, une alimentation trop riche en protéines est susceptible d’accélérer la croissance de cellules tumorales, stimulant l’hormone de croissance qui permet la synthèse de l’IGF-1.

L’alimentation a donc un rôle prépondérant dans la prévention des cancers, mais également après le diagnostic de la pathologie.

Le cancer et la perte d’appétit

Alors que le métabolisme (et plus particulièrement le système immunitaire) nécessite d’être accompagné par une alimentation équilibrée et variée, les patients atteints d’un cancer mangent moins qu’avant leur maladie. Cette diminution des apports est causée par une forte diminution de l’appétit, voire une absence totale d’appétit. En médecine, on nomme ce trouble l’anorexie.

L’anorexie causée par le cancer lui-même, qui provoque :

  • Douleurs
  • Nausées
  • Vomissements
  • Fatigue physique

Elle peut aussi être liée à des facteurs psychiques :

  • Appréhension
  • Souffrance sur le plan émotionnel
  • Fatigue mentale

De plus, elle peut être causée par les traitements anti-cancéreux (chimio-, radiothérapie) qui provoquent :

  • Altération du goût (goût métallique)
  • Altération de l’odorat (odeurs fortes)
  • Ulcérations (aphtes) dans la bouche

 

Par ailleurs, les patients atteints d’un cancer ont des besoins énergétiques plus élevés qu’avant : la tumeur pour satisfaire ses besoins, demande des nutriments supplémentaires. En parallèle d’une hausse des dépenses énergétiques au repos, les patients qui diminuent leurs apports subissent alors une perte de poids particulièrement rapide.

Les vitamines roses

Sur 10 femmes atteintes d’un cancer du sein, 7 d’entre elles ont recours à des compléments nutritionnels en vitamines ou minéraux. Cependant, en particulier après leurs traitements, seules 5 femmes sur 10 consomment au moins 5 fruits et légumes par jour.

Dans cette situation où les besoins sont particulièrement élevés, et où les patients ont moins d’appétit, il est nécessaire de miser sur des aliments concentrés en nutriments essentiels pour l’organisme.

Plus notablement, les fruits et légumes de couleur roses et rouges sont des aliments exceptionnels. Sur les 20 fruits et légumes les plus riches en antioxydants, sept d’entre eux sont de couleur roses à rouges. Les pigments à l’origine de cette couleur sont les anthocyanines et le lycopène. Les végétaux qui en contiennent sont : la canneberge, la fraise, le raisin rouge, la framboise, la cerise, la betterave et le poivron rouge.

Les antioxydants sont des composés qui protègent nos cellules contre les agressions comme les radicaux libres, la pollution, et les produits chimiques. Ils jouent justement un rôle dans la prévention de du cancer.

Par ailleurs, ces végétaux s’avèrent être des sources exceptionnelles de vitamine C. Cette vitamine, aussi appelée acide ascorbique, permet à la fois de créer un mauvais environnement pour les cellules cancéreuses, mais également un environnement neutre à positif pour les cellules saines.