𝐎𝐧𝐜𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞́𝐧𝐮𝐭𝐫𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 : @𝐞𝐁𝐈𝐎𝐃𝐘 𝐬𝐞 𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐮𝐧 𝐚𝐥𝐥𝐢𝐞́ 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐥𝐮𝐭𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐜𝐚𝐧𝐜𝐞𝐫
💡𝐋𝐞 𝐬𝐚𝐯𝐢𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 ?
La dénutrition se caractérise surtout par une perte de poids rapide située au niveau de la masse musculaire. Ainsi, une personne en surcharge pondérale pourra être dénutrie alors même que son IMC ne sera pas inquiétant.
Dans le cas d’une perte de poids significative, il sera alors crucial de déterminer le pourcentage de masse musculaire perdue par rapport à la perte totale. Un poids initial bas aggravera toutefois la dénutrition, tout comme la rapidité et le degré de la perte de poids.
⚠ 𝐎𝐧𝐜𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞́𝐧𝐮𝐭𝐫𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 : 𝐮𝐧𝐞 𝐫𝐞𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐢𝐧𝐬𝐢𝐝𝐢𝐞𝐮𝐬𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐠𝐞𝐫𝐞𝐮𝐬𝐞
Chez les patients oncologiques, il est primordial de prévenir, suivre et dépister la dénutrition. De manière plus ou moins prononcée selon la localisation du cancer, la dénutrition aura un effet délétère significatif. Un tel état peut entrainer une hausse de la mortalité chez les patients concernés, ainsi qu’une augmentation du risque de récidive.
L’observance de la dénutrition en oncologie est donc un véritable enjeu, qui nécessite une meilleure diffusion des outils connectés facilitant la prise en charge tout le long du parcours patient.
🔎 𝐋𝐚 𝐛𝐢𝐨-𝐢𝐦𝐩𝐞́𝐝𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞́𝐭𝐫𝐢𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐟𝐚𝐜𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐝𝐞́𝐩𝐢𝐬𝐭𝐚𝐠𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐞 𝐬𝐮𝐢𝐯𝐢 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐞́𝐧𝐮𝐭𝐫𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧
✔ En permettant une analyse de la composition corporelle, la bio-impédancemétrie s’inscrit comme un outil pouvant faciliter le suivi et le dépistage de la dénutrition chez des patients oncologiques.
✔ La perte de poids se situant principalement au niveau des muscles, l’analyse de l’index de masse musculaire appendiculaire (kg/m²) et de la masse musculaire appendiculaire (kg) par bio-impédancemétrie est l’un des moyens recommandés par la HAS afin de dépister la dénutrition.
✔La bio-impédancemétrie permet également de surveiller son état de forme physique dans le temps. Il est par exemple utile de pouvoir apprécier les effets d’une activité physique. Au-delà de la masse grasse et de la masse musculaire, un autre indicateur témoigne de l’état de santé global. Il s’agit de l’angle de phase qui se réfère aux propriétés membranaires de nos cellules.
Le lien entre l’angle de phase et la mortalité a donné lieu à plusieurs publications, témoignant d’une corrélation chez certains types de patients oncologiques. (informations disponibles sur e-sante.fr et
sfncm.org)
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